C’est la boite à outils des industriels. 559 exposants investissent pendant trois jours le parc des expositions Présent pour la 7è fois à COLMAR, le SEPEM (salon des services, équipements, process et maintenance) présente un éventail de solutions dans tous les domaines d’activité. Qu’il s’agisse de la production, de la maintenance, de la sécurité ou encore de l’environnement.
Cette année, l’accent est mis sur les réalités et perspectives de la robotique et de la cobotique (collaboration entre l’homme et le robot).
Minutieusement, la pince automatique agrippe les cubes destinés à former un mot. La démonstration est une des animations du stand de l’entreprise Sysaxes, présente pour la première fois au SEPEM Industries. « Nous sommes distributeurs de robots collaboratifs et de robots MIR (Mobile industrial robots) ainsi que des outils qui vont avec comme les pinces de différentes grandeurs. Nous proposons aussi des robots chariots ultralégers. » D’autres engins sont dotés de radars. « Ils ralentissent ou finissent par s’arrêterau fur et à mesure que j’en approche » Ces applications sont utilisées dans tous les secteurs industriels.
Eric Rosello est cogérant, avec Erik Porteau, de la société de six salariés basée à Etupes, dans le Doubs. Elle est le premier distributeur, dans toute la France, de la marque danoise Universal Robots et revend également les dernières créations d’OptoForce. Une firme hongroise qui va jusqu’à conférer aux bras robotisés le sens du toucher.
Ces engins sont surtout spécialistes du pick and place (prendre, puis reposer). « Ils réalisent tout ce que le bras humain peut faire de façon répétitive. Cela évite aux hommes de souffrir de troubles musculo squelettiques ».
Sysaxes a déjà installé 850 robots dans notre pays. Cette jeune entreprise, née il y a quatre ans, ne cesse de progresser. D’1,5 million d’euros, son chiffre d’affaires est passé à 6 millions aujourd’hui.
Sa devise : Le futur est en marche. Une assertion qui ne démentent pas les résultats du fabricant Universal Robots. Lors de sa création, le danois employait vingt salariés. Ils sont 450 à présent.
Les robots sont également apparus dans l’architecture d’une autre entreprise, alsacienne, cette fois-ci, Electis, dont le siège social, est à Wittenheim et une spécialisée dans la distribution de matériels électriques, énergétiques et industriels. Implantée dans le bassin potassique depuis 1991 et dirigée par le Philippe Schleicher, elle a intégré à la robotique/cobotique à son cœur de métier.
Fort de 100 employés, développant un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros, le groupe qui possède six agences (à Colmar, Strasbourg, Haguenau, Metz, Epinal et Belfort), intervient à la fois dans l’industrie et le bâtiment. Ses stocks Wittenheimois, qui s’étendent sur plus de 1 000 m2, possèdent quelque 450 000 références.
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